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Raquettes
sur les crêtes du Grand Rocher
Belledonne
- Station du Pleynet (7 Laux) - Isère
Date de la sortie
: Dimanche 13 Janvier 2002
Participants
: 29
Lieu de départ
: Le Pleynet (1390 m) - Isère
Accès
: Allevard - Fond de France - Le Pleynet.
Heure de départ(parking):
10h30 Heure
de retour(parking): 16H30
Altitude départ
: 1900 m
Altitude arrivée : 1926 m
Dénivellé : 230 m
Cartes IGN :
IGN
carte de randonnée n° 3433 OT Allevard, au 1/25 000
Equipement :
Randonnée
raquettes
Météo
: Beau temps agréble, pas de vent, ciel voilé
dans l'après-midi.
Adresses Web
utiles :
Remarques :
Belle
balade panoramique facilitée par le télésiége
de Pincerie.
Aujourd'hui, première vraie sortie raquettes de la saison,
avec pour destination les crêtes du Grand Rocher. Nous sommes 29
au départ, direction Fond de France et le Pleynet (1390 m) où
les skieurs profitent des pistes enneigées grace aux canons. Le
télésiége de Pincerie nous améne rapidement
à 1900 m.
Petits problèmes habituels avec le réglage des raquettes
puis nous partons. Notre balade commence par une descente jusqu'au col
du Merdaret (1798 m) et certains membres du groupe constatent qu'il n'est
pas évident de rester debout sur des raquettes dans une pente raide.
La balade sur la crête est très agréable et sans
difficultés, avec un paysage "haute montagne" coté Belledonne
et un paysage plus "moyenne montagne" coté Chartreuse, toute notre
troupe progresse joyeusement et tranquillement tout en papotant.
Notre reporter et photographe en profite pour faire la photo pour un
prochain article dans notre journal local "Le Dauphiné Libéré".
Nous continuons sur cette longue crête où le manque de neige
commence à se faire sentir.
Il est bientôt 13h, la dernière pente du Grand Rocher
est en vue et alors que les premiers arrivés cherchent le meilleur
coin pour le pique-nique, Nelly, qui caracolait avec le groupe de tête,
connait un problème d'accélération cardiaque qui l'oblige
à s'arrêter et à se reposer de longues minutes avant
de pouvoir rejoindre le lieu du casse-croute où les retardataires
sont déjà installés.
Tout semble alors rentré dans l'ordre et la dégustation
des spécialités solides et liquides sorties des sacs peut
commencer dans la joie et la bonne humeur, comme d'habitude ! Je passe
les détails et tout se termine avec chocolat, café et autres
tisanes sans oublier le petit coup de gnôle ou de génépi.
Tout le monde apprécie la douceur du soleil et après un bon
repos, une partie du groupe me rejoint à la croix qui marque le
sommet du Grand Rocher (1921 m) pour détailler le magnifique paysage
panoramique du jour : d'abord le Vercors avec Moucherotte, Grand Veymont
et Mont Aiguille, puis Belledonne avec Grand Colon, Grande Lance de Domène,
Grand Pic, Belle Etoile, Rocher Blanc, Aiguilles d'Argentière, Puy
Gris et Les Grands Moulins avec à leurs cotès, le Mont Blanc,
puis encore les Aravis, les Bauges, le Jura au fond et enfin la Chartreuse
avec Mont Granier, Dent de Crolles et Chamechaude pour ne citer que les
principaux.
Quand nous nous décidons enfin à descendre, ceux qui n'étaient
pas venus au sommet ont entamé la descente et sont déjà
loin. Nous les rejoignons cependant rapidement car Nelly a de nouveau des
problèmes d'accélération cardiaque qui l'ont obligé
à s'arrêter. Bien qu'elle souhaite continuer, je juge qu'il
est préférable d'appeler les secours (112), le PGHM me conseille
d'ailleurs de ne pas bouger. Nous nous déplacons juste un peu sur
un terrain dégagé et un quart d'heure plus tard l'hélicoptère
est là pour prendre en charge Nelly et la déposer immédiatement
au Pleynet où elle rejoint le poste de secours. Pour elle, tout
va bien, mais des examens plus approfondis sont nécessaires pour
essayer de déterminer les causes de ces ennuis cardiaques anormaux
pour une personne pratiquant régulièrement la montagne, surtout
pour une balade aussi courte et effectuée sur un rythme plus que
tranquille. Ma surprise sera grande le lendemain de découvrir dans
le journal que l'on a évacué une raquetteuse "épuisée"
au Grand Rocher !
Il nous faut maintenant continuer et descendre jusqu'au col du Merdaret
pour entamer ensuite la partie la plus dure de la journée, à
savoir la remontée jusqu'au télésiége qui semblera
bien longue et bien raide à certains. Nous reprenons ensuite le
télésiége, alors que le ciel se couvre, pour rejoindre
Nelly qui a rerouvé un rythme cardiaque normal et nous attend au
parking.
Une randonnée facile, sans difficultés, pour tous ceux
qui veulent découvrir la balade en raquettes dans un cadre magnifique.
L'enneigement est en général bon voire excellent. On peut
également y pratiquer le ski de fond et plutôt de l'autre
coté, le ski de randonnée (voir rando de la semaine précédente).